J'aime la plage quand y'a des nuages
Quand y'a des nuages généralement la plage se vide. Ils font ce qu'ils veulent...
Moi j'aime la plage quand y'a des nuages. On arrête de cramer et on peut vraiment en profiter les yeux grands ouverts. Oui, parce que généralement, à la plage, même avec mes super lunettes des soleil que je ne quitte même pas pour aller me baigner et bien, même avec mes lunettes de soleil, je plisse les yeux, je vois pas très bien, je grimace.
Je sais pas si j'ai toujours eu un problème avec la plage. Ma mère considérait qu'avoir un bon coup de soleil dans la figure était un signe de bonne santé et elle ne comprenait pas que je puisse mettre de l'indice 12... Mais n'anticipons pas, je n'ai osé faire ça qu'à l'âge adulte.
Petite donc, j'ai passé mes étés sur les plages de l'île de Ré avec ma mère et mes frères. Mon père, qui était tout blanc et qui avait du caractère, avait décidé depuis avant ma naissance que le soleil pouvait très bien se passer de lui.
Sur les belles plages de l'île, maman nous enduisait d'huile Ambre Solaire, c'était avant qu'on ne parle de prévention contre le cancer de la peau, etc.
Après nous sommes passés aux crèmes avec des "indices". Ma mère ne voulait jamais prendre un indice fort "autrement tu bronzeras jamais"! Bronzer étant le truc le plus important. Je ne sais toujours pas pourquoi... J'ai toujours été en bonne santé et bien profité de l'air marin, mais si je restais blanche c'était pas bien, il fallait avoir "bonne mine" et avoir bonne mine était synonyme d'un bon gros coup de soleil sur le pif ou dans le dos.
Fallait pas que je m'en fasse après ça je serait bien bronzée!
On devait se rotir, s'hydrater, se rotir, s'hydrater, jusqu'à être rotie à point.
Je me rappelle d'un été au Cap Ferret ou j'ai grillé comme une saucisse. Ecarlate en permanence. Au final j'étais assez marron : magnifique! J'avais 18 ans. Ensuite j'ai pelé comme une vieille chaussette et eu des plaques de boutons partout.
J'ai tellement pelé quand j'avais moins de 20 ans!
Le comble a été le jour ou je suis partie sur l'île sans crème. J'étais avec une copine et j'ai pris la pire (et la seule) insolation de ma vie. Je n'étais plus qu'un coup de soleil ambulant. J'ai commencé à comprendre que ça n'allait pas quand j'ai vomit sur le bac en rentrant à LR. Arrivé à la pharmacie, près de la maison, la pharmacienne était horrifiée et m'a donné deux gros tubes de Biafine (mes premiers tubes de Biafine!!!). A la maison j'ai continué à vomir, la fièvre est monté et mes articulations n'étaient plus visibles tellement j'étais bouffie.
A partir de ce jour j'ai rarement mis de la crème en dessous de l'indice 15. J'en remets souvent. J'en mets la plus part du temps chez moi avant de partir car je sais que, si non, j'en attrape (des coups de soleil) en allant à la voiture ou sur le parking, entre la voiture et la plage, en traversant la rue.
J'ai pris de très méchants coup de soleil entre le parking et la plage à l'époque ou je fréquentais le Porges et Lacanau. La traversée des dunes était fatale.
J'ai avalé des tas de géllules Oenobiol pour bronzer de "l'intérieur", mais c'est assez bof.
Finalement j'ai un jour décidé que je les emmerdais tous avec leur bronzage "bonne mine" et j'ai arrêté d'essayer...
Je sais qu'on est censé être plus "appétissant" quand on est bronzé (surtout quand on est en surpoid), mais franchement j'en ai marre. Entre tous les coups de soleil que je me suis pris pour avoir oublié une petite partie de mon corps en me crèmant : la cheville, le creu du genoux, une épaule, derrière les oreilles, une petite ligne au dessus des fesses, etc... J'ai décidé d'arrêter les frais.
Pour moi la plage c'est le matin avant 11h et l'après midi après 17h, c'est comme ça, c'est non négociable.
Malgré cela je me suis quand même débrouillé pour prendre trop le soleil la semaine dernière entre l'Espagne et la piscine municipale l'autre jour. Je sentais mon cou chauffer, chauffer et ça me plaisait pas trop. Mais bon j'avais mis de l'indice 15...
Mouais, ben il faut aussi se meffier du coup de chaud : En rentrant j'avais le cou bien rouge. 48h après la rougeur était remplacée par des plaques de boutons, style exéma. 24h après les plaques de boutons étaient remplacées par des dizaines et des dizaines de boutons avec charmantes petites pointes blanches! Je suis super mignone. Alors je vous le dit : en un mot comme en cent : le soleil, vous pouvez vous le garder! Moi je reste blanche et venez pas me chercher avec votre bonne mine ou vous allez me trouver!
Moi j'aime la plage quand y'a des nuages. On arrête de cramer et on peut vraiment en profiter les yeux grands ouverts. Oui, parce que généralement, à la plage, même avec mes super lunettes des soleil que je ne quitte même pas pour aller me baigner et bien, même avec mes lunettes de soleil, je plisse les yeux, je vois pas très bien, je grimace.
Je sais pas si j'ai toujours eu un problème avec la plage. Ma mère considérait qu'avoir un bon coup de soleil dans la figure était un signe de bonne santé et elle ne comprenait pas que je puisse mettre de l'indice 12... Mais n'anticipons pas, je n'ai osé faire ça qu'à l'âge adulte.
Petite donc, j'ai passé mes étés sur les plages de l'île de Ré avec ma mère et mes frères. Mon père, qui était tout blanc et qui avait du caractère, avait décidé depuis avant ma naissance que le soleil pouvait très bien se passer de lui.
Sur les belles plages de l'île, maman nous enduisait d'huile Ambre Solaire, c'était avant qu'on ne parle de prévention contre le cancer de la peau, etc.
Après nous sommes passés aux crèmes avec des "indices". Ma mère ne voulait jamais prendre un indice fort "autrement tu bronzeras jamais"! Bronzer étant le truc le plus important. Je ne sais toujours pas pourquoi... J'ai toujours été en bonne santé et bien profité de l'air marin, mais si je restais blanche c'était pas bien, il fallait avoir "bonne mine" et avoir bonne mine était synonyme d'un bon gros coup de soleil sur le pif ou dans le dos.
Fallait pas que je m'en fasse après ça je serait bien bronzée!
On devait se rotir, s'hydrater, se rotir, s'hydrater, jusqu'à être rotie à point.
Je me rappelle d'un été au Cap Ferret ou j'ai grillé comme une saucisse. Ecarlate en permanence. Au final j'étais assez marron : magnifique! J'avais 18 ans. Ensuite j'ai pelé comme une vieille chaussette et eu des plaques de boutons partout.
J'ai tellement pelé quand j'avais moins de 20 ans!
Le comble a été le jour ou je suis partie sur l'île sans crème. J'étais avec une copine et j'ai pris la pire (et la seule) insolation de ma vie. Je n'étais plus qu'un coup de soleil ambulant. J'ai commencé à comprendre que ça n'allait pas quand j'ai vomit sur le bac en rentrant à LR. Arrivé à la pharmacie, près de la maison, la pharmacienne était horrifiée et m'a donné deux gros tubes de Biafine (mes premiers tubes de Biafine!!!). A la maison j'ai continué à vomir, la fièvre est monté et mes articulations n'étaient plus visibles tellement j'étais bouffie.
A partir de ce jour j'ai rarement mis de la crème en dessous de l'indice 15. J'en remets souvent. J'en mets la plus part du temps chez moi avant de partir car je sais que, si non, j'en attrape (des coups de soleil) en allant à la voiture ou sur le parking, entre la voiture et la plage, en traversant la rue.
J'ai pris de très méchants coup de soleil entre le parking et la plage à l'époque ou je fréquentais le Porges et Lacanau. La traversée des dunes était fatale.
J'ai avalé des tas de géllules Oenobiol pour bronzer de "l'intérieur", mais c'est assez bof.
Finalement j'ai un jour décidé que je les emmerdais tous avec leur bronzage "bonne mine" et j'ai arrêté d'essayer...
Je sais qu'on est censé être plus "appétissant" quand on est bronzé (surtout quand on est en surpoid), mais franchement j'en ai marre. Entre tous les coups de soleil que je me suis pris pour avoir oublié une petite partie de mon corps en me crèmant : la cheville, le creu du genoux, une épaule, derrière les oreilles, une petite ligne au dessus des fesses, etc... J'ai décidé d'arrêter les frais.
Pour moi la plage c'est le matin avant 11h et l'après midi après 17h, c'est comme ça, c'est non négociable.
Malgré cela je me suis quand même débrouillé pour prendre trop le soleil la semaine dernière entre l'Espagne et la piscine municipale l'autre jour. Je sentais mon cou chauffer, chauffer et ça me plaisait pas trop. Mais bon j'avais mis de l'indice 15...
Mouais, ben il faut aussi se meffier du coup de chaud : En rentrant j'avais le cou bien rouge. 48h après la rougeur était remplacée par des plaques de boutons, style exéma. 24h après les plaques de boutons étaient remplacées par des dizaines et des dizaines de boutons avec charmantes petites pointes blanches! Je suis super mignone. Alors je vous le dit : en un mot comme en cent : le soleil, vous pouvez vous le garder! Moi je reste blanche et venez pas me chercher avec votre bonne mine ou vous allez me trouver!