Talking about yesterday's teasing
Bon hier j'étais toute guillerette parce qu'il faisait beau, parce que Fab et moi avions pris une résolution qui nous soulageait tous les deux parce que, parce que... Et bien commençons par le commencement....
D'abord j'ai été à la bibliothèque, ce qui me met toujours de très bonne humeur. Vous-ai-je déjà dit que j'aime d'amour les bibliothécaires? Je veux dire les femmes bibliothécaires, hein. Parce que les hommes...Y'en a bien eu un qui était complèment fou de moi (si si, c'est vrai), mais je l'aimais pas du tout. Je m'égare.
Égarons-nous encore un peu...
Les bibliothèques :
Quand j'étais petite ma mère faisait ses études d'histoire de l'art, en conséquence elle passait son temps à la bib de La Rochelle qui était un bel hôtel particulier du 18ème situé en centre ville. Elle me laissait au rez-de-chaussée, chez les enfants. J'adorais cette salle "de château" et la bibliothécaire un peu revêche qui était au prêt, elle faisait régner le silence. J'aime le silence. Quand j'en avais marre de lire les livres pour enfants je montais chez les adultes. Pas aux romans, qui étaient aussi au rez-de-chaussée. Non, je prenais le grand escalier qui tournait comme dans un vrai château et j'arrivais à la double porte qui ouvrait sur la salle "d'études". Cette salle était interdite aux enfants. Mais j'avais le droit d'y venir car j'étais exceptionnellement sage et muette et que maman était doctorante. Je m'installais à côté d'elle et je regardais les magazines spécialisés en architecture. Le parquet ciré brillait et grinçait vachement, tout le monde marchait sur la pointe des pieds. Les gens murmuraient. Maman attendait des semaines des ouvrages échangés avec d'autres bibliothèques. Qu'est-ce que j'aimais cette salle haute, ses vieux ouvrages! Les couloirs secrets et interdits. Les chuchotements. J'aimais aussi la bibliothécaire du Musée d'Orbigny qui avait l'air d'une fée. Et j'adorais ma tante qui était aussi bibliothécaire en région parisienne... Et puis il y a aussi la bibliothèque de la fac de médecine de Bordeaux que j'ai fréquenté comme on va au bureau quand j'ai repris mes études. Elle ressemble un peu à la bibliothèque nationale. On est heureux rien que d'y être, on aimerait être étudiant à vie pour y passer la sienne. Voilà pourquoi j'ai passé plusieurs concours de bibliothécaire, après mon bac, après mon DEUG et aussi après ma maîtrise, là je me sentais vraiment prête puisque j'ai fait une maîtrise de documentaliste qui préparait plutôt bien à ces concours.
Alors nous y voilà : à chaque fois que je rentre dans une bib il faut que je copine avec les bibliothécaires... Ici je n'ai pas tardé à discuter à chaque fois avec la bibliothécaire à lunettes et à frisettes qui a une trentaine d'année, c'est sympa. Et puis dans ma vie de Desperate House Wife perdue dans son lotissement désert (la bib est juste à côté de chez moi, pile-poil dans le lotissement désert) c'est un vrai bol d'air et de rire de parler avec elle. J'en viens donc à ce qui nous occupe (vous êtes encore là?) ELLE m'avait fait promettre de lire Le Hérisson jusqu'au bout, de ne pas me laisser abattre et de lire au delà de la page 100....
Thibaud "méga content"
J'ai été cherché Thib à sa nouvelle école : Notre-Dame... Il était extatique. Vraiment "super content", voir "ultra content" (je cite). Il avait déjà fait sa rentrée le dernier vendredi avant les vacances et avait déjà été "méga" content. Bon ok vous me direz : il était content. Oui et pourquoi c'est si important pour moi? Ben parce que ça faisait depuis mai 2007 que Thib était à l'école occitane de mon bled et qu'il était pas "super content" loin de là. Très vite on s'était aperçu que ça clochait. On aurait dû le changer plus vite d'école, voire jamais le mettre dans la première (qui était sa seconde puisqu'il avait sa petite section à St-Ger city dans le 78). Bon tout ça pour dire que quand ça ne va pas faut pas tortiller et changer son gamin d'école à Noël, loin de le traumatiser ça peut le rendre "méga content".
Ne partez pas maintenant parce que c'est le moment où j'en reviens au hérisson!
Là-dessus je passe à la bib avec mon fils et mon post-it (trouver des bouquins de Harisson, chuis vachement bonne élève quand je m'y mets) Donc je prends les deux bouquins d'Harisson qu'il me fallait... Et je me pointe au bureau de Miss Frisette. Je lui avoue que j'ai bloqué à la page 93 du Hérisson et elle me repproche de pas avoir fini le bouquin, me supplie de le finir. Hum. Elle lit la page 93 : "Rho, c'est vrai que c'est atroce, mais faut passer ça, c'est juste après que..." Là, sa collègue l'interrompt : "Nan, ne dis rien! Faut pas lui dire!"
Bon, mon intérêt est éveillé tout d'un coup. Et là, Frisette commence à me raconter une annecdote de quand elle était dans le métro (grand soupir de ma part, je sens presque l'odeur et le bercement du métro, je me vois sur la ligne 8, petite larme) et qu'elle lisait un roman japonais dont on parle dans le Hérisson...
"Nan, arrête, faut pas lui dire" se remet à dire sa collègue! Et pis que ci et ça sur le cinéma japonais....
"Oh vous avez pris Dalva? J'adore ce livre! C'est un de mes préférés, vous allez voir... Oh, c'est très différent, comme vous avez eu raison de le prendre!" Coup de grâce! Si elle adore Dalva, elle ne peut pas complètement se tromper sur le Hérisson, non?"
"Bon prolongez-le moi, le Hérisson, je vais le finir, promis". Frisette est super contente. Du coup je lui conseille de lire "le château de Yodo" et elle me dit que la prochaine fois je devrais prendre des mangas : "Vous verrez, elle en parle dans le Hérisson..."
Et voilà comment, quand on aime les bibliothécaires, on donne une seconde chance a un bouquin. J'en suis à la page 150 et je commence à l'aimer un peu. D'ailleurs bientôt je vous en mettrai un extrait que j'adore, si si !!! Mais pas ce soir parce que vous sens pas loin de zapper sur un blog de cuisine.
En bref : les bottes je les garde : je rentrerai dedans quand j'aurais perdu 15 kilos au moins. Oui Cath les rondes, c'est joli mais ça rentre pas bien droite dans ses bottes ;-)
Le Spasfon : bah si vous voulez vous faire poser un stérilet pensez-y à deux fois: depuis vendredi j'ai mal au bide, je me sens toute faible et un peu maladou... Snif. Moi qui croyais que j'avais trouvé le super truc pour être tranquile :-( J'ai appelé ma gynéco et elle m'a dit que c'était pas super inquiétant à vista de nase et qu'elle me verrai jeudi parce que quand même faut jeter un oeil à l'affaire... Je continue à avaler des Spasfons.
Aujourd'hui la neige est tombée et j'ai été chez le coiffeur puisque la gynéco voulait pas me voir. Le coiffeur j'adore ça surtout le mien qui est tip-top de la balle de la mort qui tue. Aussi j'ai conduit car faut quand même pas oublier qu'il faut que je repasse le permis. Si y'a encore quelqu'un pour lire les dernières lignes de ce post je dis chapeau, car c'est probablement le plus long post que j'ai écrit. Sur ce adishatz et à sloop, comme disait la bretonne.
D'abord j'ai été à la bibliothèque, ce qui me met toujours de très bonne humeur. Vous-ai-je déjà dit que j'aime d'amour les bibliothécaires? Je veux dire les femmes bibliothécaires, hein. Parce que les hommes...Y'en a bien eu un qui était complèment fou de moi (si si, c'est vrai), mais je l'aimais pas du tout. Je m'égare.
Égarons-nous encore un peu...
Les bibliothèques :
Quand j'étais petite ma mère faisait ses études d'histoire de l'art, en conséquence elle passait son temps à la bib de La Rochelle qui était un bel hôtel particulier du 18ème situé en centre ville. Elle me laissait au rez-de-chaussée, chez les enfants. J'adorais cette salle "de château" et la bibliothécaire un peu revêche qui était au prêt, elle faisait régner le silence. J'aime le silence. Quand j'en avais marre de lire les livres pour enfants je montais chez les adultes. Pas aux romans, qui étaient aussi au rez-de-chaussée. Non, je prenais le grand escalier qui tournait comme dans un vrai château et j'arrivais à la double porte qui ouvrait sur la salle "d'études". Cette salle était interdite aux enfants. Mais j'avais le droit d'y venir car j'étais exceptionnellement sage et muette et que maman était doctorante. Je m'installais à côté d'elle et je regardais les magazines spécialisés en architecture. Le parquet ciré brillait et grinçait vachement, tout le monde marchait sur la pointe des pieds. Les gens murmuraient. Maman attendait des semaines des ouvrages échangés avec d'autres bibliothèques. Qu'est-ce que j'aimais cette salle haute, ses vieux ouvrages! Les couloirs secrets et interdits. Les chuchotements. J'aimais aussi la bibliothécaire du Musée d'Orbigny qui avait l'air d'une fée. Et j'adorais ma tante qui était aussi bibliothécaire en région parisienne... Et puis il y a aussi la bibliothèque de la fac de médecine de Bordeaux que j'ai fréquenté comme on va au bureau quand j'ai repris mes études. Elle ressemble un peu à la bibliothèque nationale. On est heureux rien que d'y être, on aimerait être étudiant à vie pour y passer la sienne. Voilà pourquoi j'ai passé plusieurs concours de bibliothécaire, après mon bac, après mon DEUG et aussi après ma maîtrise, là je me sentais vraiment prête puisque j'ai fait une maîtrise de documentaliste qui préparait plutôt bien à ces concours.
Alors nous y voilà : à chaque fois que je rentre dans une bib il faut que je copine avec les bibliothécaires... Ici je n'ai pas tardé à discuter à chaque fois avec la bibliothécaire à lunettes et à frisettes qui a une trentaine d'année, c'est sympa. Et puis dans ma vie de Desperate House Wife perdue dans son lotissement désert (la bib est juste à côté de chez moi, pile-poil dans le lotissement désert) c'est un vrai bol d'air et de rire de parler avec elle. J'en viens donc à ce qui nous occupe (vous êtes encore là?) ELLE m'avait fait promettre de lire Le Hérisson jusqu'au bout, de ne pas me laisser abattre et de lire au delà de la page 100....
Thibaud "méga content"
J'ai été cherché Thib à sa nouvelle école : Notre-Dame... Il était extatique. Vraiment "super content", voir "ultra content" (je cite). Il avait déjà fait sa rentrée le dernier vendredi avant les vacances et avait déjà été "méga" content. Bon ok vous me direz : il était content. Oui et pourquoi c'est si important pour moi? Ben parce que ça faisait depuis mai 2007 que Thib était à l'école occitane de mon bled et qu'il était pas "super content" loin de là. Très vite on s'était aperçu que ça clochait. On aurait dû le changer plus vite d'école, voire jamais le mettre dans la première (qui était sa seconde puisqu'il avait sa petite section à St-Ger city dans le 78). Bon tout ça pour dire que quand ça ne va pas faut pas tortiller et changer son gamin d'école à Noël, loin de le traumatiser ça peut le rendre "méga content".
Ne partez pas maintenant parce que c'est le moment où j'en reviens au hérisson!
Là-dessus je passe à la bib avec mon fils et mon post-it (trouver des bouquins de Harisson, chuis vachement bonne élève quand je m'y mets) Donc je prends les deux bouquins d'Harisson qu'il me fallait... Et je me pointe au bureau de Miss Frisette. Je lui avoue que j'ai bloqué à la page 93 du Hérisson et elle me repproche de pas avoir fini le bouquin, me supplie de le finir. Hum. Elle lit la page 93 : "Rho, c'est vrai que c'est atroce, mais faut passer ça, c'est juste après que..." Là, sa collègue l'interrompt : "Nan, ne dis rien! Faut pas lui dire!"
Bon, mon intérêt est éveillé tout d'un coup. Et là, Frisette commence à me raconter une annecdote de quand elle était dans le métro (grand soupir de ma part, je sens presque l'odeur et le bercement du métro, je me vois sur la ligne 8, petite larme) et qu'elle lisait un roman japonais dont on parle dans le Hérisson...
"Nan, arrête, faut pas lui dire" se remet à dire sa collègue! Et pis que ci et ça sur le cinéma japonais....
"Oh vous avez pris Dalva? J'adore ce livre! C'est un de mes préférés, vous allez voir... Oh, c'est très différent, comme vous avez eu raison de le prendre!" Coup de grâce! Si elle adore Dalva, elle ne peut pas complètement se tromper sur le Hérisson, non?"
"Bon prolongez-le moi, le Hérisson, je vais le finir, promis". Frisette est super contente. Du coup je lui conseille de lire "le château de Yodo" et elle me dit que la prochaine fois je devrais prendre des mangas : "Vous verrez, elle en parle dans le Hérisson..."
Et voilà comment, quand on aime les bibliothécaires, on donne une seconde chance a un bouquin. J'en suis à la page 150 et je commence à l'aimer un peu. D'ailleurs bientôt je vous en mettrai un extrait que j'adore, si si !!! Mais pas ce soir parce que vous sens pas loin de zapper sur un blog de cuisine.
En bref : les bottes je les garde : je rentrerai dedans quand j'aurais perdu 15 kilos au moins. Oui Cath les rondes, c'est joli mais ça rentre pas bien droite dans ses bottes ;-)
Le Spasfon : bah si vous voulez vous faire poser un stérilet pensez-y à deux fois: depuis vendredi j'ai mal au bide, je me sens toute faible et un peu maladou... Snif. Moi qui croyais que j'avais trouvé le super truc pour être tranquile :-( J'ai appelé ma gynéco et elle m'a dit que c'était pas super inquiétant à vista de nase et qu'elle me verrai jeudi parce que quand même faut jeter un oeil à l'affaire... Je continue à avaler des Spasfons.
Aujourd'hui la neige est tombée et j'ai été chez le coiffeur puisque la gynéco voulait pas me voir. Le coiffeur j'adore ça surtout le mien qui est tip-top de la balle de la mort qui tue. Aussi j'ai conduit car faut quand même pas oublier qu'il faut que je repasse le permis. Si y'a encore quelqu'un pour lire les dernières lignes de ce post je dis chapeau, car c'est probablement le plus long post que j'ai écrit. Sur ce adishatz et à sloop, comme disait la bretonne.
Petite musique du soir...