Massacre à la tronçonneuse

Publié le par Marie-A Bergez

Alors on a massacré le piano. On a arraché les touches et fait sauter les planches, blang, bong, bing, baoum. Les garçons m’ont demandé ce que j’allais faire du piano, alors j’ai dit que rien, il fallait s’en débarrasser, lui faire sa fête, à la jaille !!! Allez zou ! Alors Jeff est monté et a commencé à l’attaquer au tourne-vis. Ca faisait plaisir de se dire que le « problème piano » était en train de se résoudre à grand coups de marteau dans le tourne-vis. Un boucan d’enfer à chaque nouvel assaut. J’avais un peu peur que le plâtre se mette à tomber du plafond dans la chambre d’en dessous ou alors que Jeff se coupe tout à coup un doigt. Petit a petit j’ai descendu des grands morceau de piano dans la cuisine, parce qu’elle est près de la porte d’entrée. Et puis on a arraché les touches, une par une et puis par poignées.

Le lendemain avant que Luc et Jeff arrivent, Stéphane a commencé a attaquer les cordes avec ce qui lui servait de pince coupante mais qui n’en était pas vraiment une et moi a dévisser les p… de trucs qui tiennent les cordes. Et puis on est repassé au partage des tableaux. Beaucoup de petits, nous en avons peut-être chacun une cinquantaine ? Et puis les moyens… et il restera enfin quelques grands et ceux de maman. C’est bientôt fini. Avant de partir Luc est passé regarder le trognon de piano et a dit maintenant il faudra l’attaquer à  la masse. Et puis à la tronçonneuse  aussi. Il faut que je revienne avant la fin de l’année. Je suis repartie dans mon tgv avec une trèfle à 4 feuilles que m’a donnée Anna. Luc m’a accompagné à la gare dans sa 4L rouge. Le gros chat jaune d’Hélène s’éloignait, Maëlann parle anglais, Eno dit les jours de la semaine en espagnol. Le TGV à destination de Paris Montparnasse trace devant et laisse derrière ce qui reste à faire. Victor a enfin sa dent qui repousse et j’ai à peine vu Manon le temps de prends un café dans la cuisine chez Jeff dimanche matin il faisait un de ces froids, pas dans la cuisine, dehors.

 

Enfin je suis arrivée à la maison, Titi était bien content, il m’a informé qu’il avait vomit et puis j’ai pris un grand bain chaud. Aujourd’hui Titi a bien mangé et est bien allé et n’a pas pas vomit. Il a bien joué toute la matinée et là c’est l’heure de faire dodo. Malheureusement c’est l’hiver.

Publié dans Mahie

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F
Bon, pour désosser un piano à cadre de bois, se munir de massettes, de coins en fer, scie à métaux, une bonne scie à bois, tournevis en tous genres, pinces coupantes (pour les cordes), un pied de biche pas trop petit et enfin une tronçonneuse avec une lame neuve. Ensuite, il faut trancher, couper, arracher, écarteler, massacrer et débiter en bûchettes le bel instrument. <br /> Il résistera, telle la chèvre de Mr Seguin, arrachera des dents aussi, au milieu des jurons, vous piquera de ses échardes de bois dur et exotique, desséchées par le temps, telles les griffes d'une sorcière...avant de s'avouer vaincu et de finir brûlé dans l'enfer de la cheminée. Mais avant cela, on lui aura décollé ses petits ongles blancs et arraché ses dents noires qui finiront rangés dans une petite boite, encore une...en attendant des jours meilleurs.
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